SAINTE-NATHALENE
... Les
anti-Linky s’éveillent …
Un
petit groupe de citoyens de Sainte-Nathalène, constatant que, dans d’autres
communes alentour, des réunions d’information
sur l’installation des compteurs Linky avaient eu lieu (alors que la
municipalité d’ici restait silencieuse sur le sujet ), a contacté le Collectif
Compteurs Communicants 24 (CCC24). Une réunion d’information a été programmée
le 9 août 2018 à 18 h, dans la grande salle de l’Hôtel-Restaurant « L’Escale »
(ceci en raison de l’absence de salle municipale libre momentanément). Cette
initiative a rassemblé un peu plus d'une quarantaine de personnes (ce qui
est bien en cette période de congés
d’été !). Daniel Coutant, membre du CCC24 en Sarladais, a animé le débat.
Il a tout d’abord fait l’historique de
l’opération Linky, vaste campagne nationale d’un montant de 5 à 7 milliards
d’euros (d'après l'estimation en 2011 de M Proglio, ancien PDG d'EDF).
Évidemment les usagers auront à rembourser, de manière détournée (par le
biais des changements d'abonnement et de quantification de la consommation en
KVA au lieu des KWH actuellement !), puis a dévoilé les secrets technologiques
de ce nouveau concept, ainsi que leur répercussion pour les usagers.
Alors qu’Enedis vante les
mérites du produit et du système qui se veut économique et écologique (rappelons que le compteur Linky n'est que la
partie visible d'un système qui va générer de grandes dépenses énergétiques
supplémentaires et une aggravation du problème climatique par les
trop nombreux « Data Centers »
qui géreront toutes les informations des
35 millions de compteurs Linky), le collectif en a montré les
nombreux aspects négatifs pour l'usager.
Le CCC24 dénonce
également la nocivité sanitaire résultant des radiofréquences incontrôlées, car
passant par des fils non blindés (car le blindage contraindrait les effets de
ces fréquences), s'ajoutant à un brouillard électromagnétique permanent,
déjà présent par le WIFI, les CPL des
« boitiers télé », et les téléphones portables, à l’intérieur des
habitations.
L'ensemble de ces éléments
mettant déjà en péril la santé des occupants, particulièrement de ceux qui sont déjà fragilisés par la
maladie, l’âge ou le handicap, cette nouvelle technologie va, de surcroît (puisqu’elle
est « communicante » !),
fournir à Enedis des renseignements sur le comportement des usagers, sur leurs
habitudes de vie, etc. Autant d’infos qu’Enedis
ou ses avatars (services de surveillances diverses, spécialistes
de la prospection commerciale,
spécialistes du piratage informatique …) pourront utiliser pour
créer de véritables banques de données, assurément monnayables (ce que confirme
M Monloubou Président du directoire d'ENEDIS, qui parle de 35 millions de
« CAPTEURS DATA » (capteurs
de données)… La
démonstration a été illustrée de
nombreuses vidéos, mettant en lumière tantôt les propos idéalement rassurants
d'ENEDIS, tantôt les mensonges (preuves à l’appui !) de certains de ses
dirigeants.
On a également pu entendre un
député expliquer, lors d'une commission à l'assemblée Nationale le 13 mai 2016,
que LINKY avait été décidé en 2005 par les députés, donc bien avant la
directive européenne (2009) et la Loi de transition énergétique (2015). Ce qui revient à dire que nos gouvernants
semblent plus préoccupés à satisfaire les lobbies qu’au bien-être des citoyens
et à celui de leur descendance.
Dans
la salle, à l’heure du débat, des témoignages des participants ont provoqué des
protestations à propos des abus commis par les installateurs de compteurs
Linky : ... compteurs changés au
domicile d’usagers quand ceux-ci sont absents,
même avec envoi de lettre recommandée pour le refuser !, ... personnes âgées accaparées par un individu/poseur de Linky,
pendant qu’un autre effectuait le remplacement de compteur à leur insu !
...et les intrusions dans les propriétés privées sans autorisation, les
stratégies intimidantes, le harcèlement téléphonique, les menaces mensongères,
voire brutale ! A ce propos,
rappelons qu’aucune loi n’oblige les usagers à accepter le compteur Linky et
qu'il est fortement recommandé de protéger son compteur par tous les moyens
dissuasifs : barre de fer, chaines, cadenas, etc. !
L’implantation d’antennes relais au niveau des
concentrateurs, à proximité des habitations dans différents hameaux, a
également suscité l’inquiétude des participants. Les fréquences et la puissance
utilisées par ces antennes sont comparables à celles de la téléphonie mobile.
En outre, on a appris, au
cours du débat que l’ensemble des bâtiments communaux de Sainte-Nathalène avait
déjà été équipés de compteurs Linky.
Convaincus des risques de ce
système et alarmés par la nocivité de la technologie développée par ces nouveaux compteurs
« communicants » et « intelligents », nombreux sont ceux
qui ont demandé à être tenus informés
des avancées de la lutte anti-Linky, comme par exemple les nombreux recours
juridiques collectifs en cours contre ENEDIS.
Diverses
actions ont été envisagées, particulièrement au niveau local.