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vendredi 3 février 2017

LE JOUR OÙ INTERNET S'ARRÊTERA...

Le Journal LE POINT du 26 janvier 2017 n° 2316 dédiait plusieurs articles à la sécurité des données et des réseaux sur internet et, en ce qui nous concerne, l'énergie et EDF.

En voici quelques extraits :

"La nouvelle cyberguerre mondiale", pages 51 à 57 :

"Guillaume Poupard, directeur général de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) indique que "Morgan, Yahoo, Abode, Visa ou encore Sony ont beau avoir alloué des centaines de millions de dollars à leur sécurité informatique, ils ont tous vécu des intrusions gravissimes : "Il est impossible de créer un cyberbouclier infaillible" tranche-t-il. "Certains acteurs majeurs du Web subissent des attaques précises et calibrées, dont le but est de tester les défenses et d'évaluer les meilleurs moyens de les faire tomber." Le risque est bien là. Les experts sont unanimes : ce n'est qu'une question de temps avant qu'on vive un black-out important.

"Ces attaques peuvent mettre KO des géants du Web - dont Twitter, Amazon, eBay, Airnb, Spotify et plusieurs médias comme CNN, le New York Times ou encore le Guardian, simplement en attaquant ... un fournisseur de services utilisés par tous ces sites.

"Lorsqu'on évoque la durée probable d'une cybercatastrophe, les avis sont partagés : de quelques heures à plusieurs semaines. "La question n'est pas de savoir si ça arrivera, mais plutôt quand ça arrivera, et à quel point ce sera difficile à réparer" ajoute le directeur général de l'hébergeur français NBS, Philippe Hameau.

"ÉNERGIE : Les réacteurs nucléaires à l'abri
En décembre 2015, les centrales thermiques ukrainiennes ont été ciblées par des pirates russes à l'aide du virus Black Energy. Trois mois plus tard, la centrale de Gundremmingen, en Allemagne, a elle aussi été attaquée. Certes, les systèmes qui exploitent les réacteurs nucléaires en Europe sont déconnectés d'Internet, mais des attaques restent possibles.

"SANTÉ : En 2015, plus de 1300 cyberattaques ont été dirigées contre les établissements de santé français. Elles auraient été deux fois plus nombreuses en 2016. B.E.

"VIE PRIVÉE : Votre webcam, arme de destruction massive
Les centaines de millions d'objets que l'on connecte à Internet peuvent se retourner contre nous. Webcams, routeurs et autres objets connectés...

"La Collaboration entre terroristes et hackers est une vraie crainte", pages 60 et 61 :

"Guillaume Poupard, directeur général de l'Anssi : "Nous n'empêcherons pas toutes les tentatives. L'enjeu est donc d'en limiter les conséquences et de permettre un retour à la normale le plus rapide possible."
"Nous craignons par exemple une prise de contrôle d'infrastructures critiques, dans les transports, l'énergie ou les télécoms."
"Dans de nombreux cas, les attaquants étaient heureusement là que pour voler des informations."

"La France face à l'écran noir", pages 62 et 63 :

"Le réseau interministériel de l'État (RIE) permet la continuité de l'action gouvernementale (avec) pas moins de 18 réseaux différents déployés par chaque ministère. "En cas de black-out d'Internet, les missions vitales de l'État seront assurées" dit Raphaël Marchez, chef du services RIE à Matignon.

"Louis Gauthier, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) indique "qu'une fibre optique totalement autonome desservira bientôt les sites de la région parisienne."

"Le responsable du projet RRF au ministère de l'Intérieur, Guy Duplaquet, explique que leurs "réseaux actuels utilisent la technologie 2G, qui ne permet pas l'envoi de photos ou de vidéos" et pour le mettre à jour, il faut compter "plusieurs centaines de millions d'euros, voire des milliards sur vingt à vingt-cinq ans".
Certaines entreprises, comme Air France, EDF, la RATP ou la SNCF, disposent aussi de leurs propres réseaux, à moins grande échelle, réunies dans l'association Agurre."

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source : www.lepoint.fr

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