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jeudi 22 septembre 2016

CES ONDES QUI NOUS ENTOURENT : Nouveau Livre

Martin Blank
CES ONDES QUI NOUS ENTOURENT
CE QUE LA SCIENCE DIT SUR LES DANGERS DES RAYONNEMENTS ÉLECTROMAGNÉTIQUES



COMMUNIQUÉ //  PARU LE 12 SEPTEMBRE 2016


En juillet dernier, juste avant les vacances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a fait paraître un rapport à propos des ondes électromagnétiques qui, suite au développement important des appareils émettant des radiofréquences, se sont fortement amplifiées ces 20 dernières années.

Bien que le rapport ne confirme pas d’effets directs sur la santé, par manque d’études scientifiques significatives, l’Agence recommande, entre autre, de limiter l’exposition aux ondes les enfants de moins de 6 ans.


De plus, à partir du 1er janvier 2017, selon une directive européenne, les employeurs en France seront dans l’obligation de diminuer au maximum les champs électromagnétiques dans les entreprises pour mieux protéger leurs salariés.


On le voit, parce que nous ne savons pas encore leur réel impact sur la santé, le phénomène des ondes qui nous entourent en inquiète, à juste titre, plus d’un. 


En ce sens, le livre de Martin Blank (Université de Columbia et Cambridge), vient à point nommé éclaircir et analyser le phénomène en question.  Fruit de plus de 30 ans d’études, le spécialiste américain, expert mondial reconnu, a recueilli un ensemble important d’analyses dans le monde et propose un bilan rigoureux et clair de la question.


Vous trouverez à la suite le communiqué de presse pour plus de détails.
ECOSOSIETE
Éditions Écosociété  
Sylvain Neault - contact presse France
8, rue de Lyon 75012 Paris - Tél. +33 (0) 6 77 31 41 08

Extrait :
..."Ce que nous savons
La science commence tout juste à étudier les effets biologiques causés par l'exposition aux rayonnements EM (ElectroMagnétique). Nous ne pouvons encore prédire qu'un type spécifique d'exposition à un CEM (comme, par exemple, l'utilisation d'un téléphone cellulaire pendant 20 minutes tous les jours pendant 10 ans) entraînera un effet précis sur la santé (comme un cancer). Les scientifiques ne sont pas non plus en mesure de déterminer un niveau sécuritaire d'exposition aux CEM.
Cependant, bien que la science n'ait pas encore répondu à toutes nos questions, elle a clairement établi un fait : tout rayonnement EM a un impact sur les êtres vivants. La science démontre une large gamme d'effets biologiques liés à l'exposition aux CEM, comme je l'exposerai tout au long de ce livre. Par exemple, plusieurs études ont découvert que les CEM endommagent l'ADN (le matériel génétique qui nous définit en tant qu'individu et collectivement en tant qu'espèce) et y causent des mutations. On croit que ces dernières constituent les premières étapes dans le développement des cancers. C'est ce lien entre les cancers et l'exposition aux CEM qui a suscité la demande de révision des normes de sécurité. Ce type de dommage à l'ADN est constaté à des niveaux d'exposition équivalant à ceux résultant d'une utilisation jugée normale d'un téléphone mobile.
On croit que le dommage causé à l'ADN par l'exposition aux CEM est l'un des mécanisme par lesquels surviennent des effets néfastes pour la santé. De nombreuses études distinctes indiquent un accroissement significatif du risque (jusqu'à deux ou trois fois le risque normal) de développer certains types de tumeurs cérébrales après une exposition aux CEM des téléphones cellulaires pendant plusieurs années. Une méta-analyse qui a calculé la moyenne de 16 de ces études a découvert que le risque de développer une tumeur du côté de la tête où est tenu le téléphone mobile augmente de 240% pour les utilisateurs réguliers après dix ans ou plus. Une étude israélienne a découvert que les gens qui utilisent leur téléphone mobile au moins 22 heures par mois augmentent de 50% leur risque de développer des cancers des glandes salivaires (ce type de cancer a quadruplé en Israël de 1970 à 2006). De plus, on a découvert que les individus qui ont vécu à moins de 400 mètres d'une tour de transmission de téléphonie cellulaire pendant au moins dix ans ont un taux de cancer trois fois plus élevé que ceux qui en sont plus éloignés. D'ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a désignés les CEM, incluant les fréquences radio et électriques, comme des causes possibles de cancer.
Bien que le cancer soit l'une des principales classes d'effets néfastes sur la santé étudiées par les chercheurs, on sait que l'exposition aux CEM augmente aussi le risque d'autres types d'effets nocifs. En fait, il a été démontré que des niveaux d'exposition des milliers de fois plus faibles que les normes de sécurité actuelles augmentent notablement les risques de maladies neurodégénératives (comme celles d'Alzheimer et de Lou Gehrig) de même que l'infertilité masculine causée par des spermatozoïdes endommagés. Une étude a montré que ceux qui vivaient à moins de 50 mètres d'une ligne électrique à haute tension risquaient nettement plus d'être atteints de la maladie d'Alzheimer que ceux qui vivaient à plus de 600 mètres de celle-ci. Le risque augmenterait de 24% après un an, de 50% après cinq ans et de 100% après 10 ans. D'autres recherches ont démontré que les hommes qui utilisaient un téléphone cellulaire entre deux et quatre heures par jour avaient un décompte de spermatozoïdes 40% plus bas que celui des hommes qui n'utilisaient pas de téléphone mobile et que les spermatozoïdes survivants des premiers étaient moins mobiles et viables.
Comme plusieurs polluants environnementaux, l'exposition aux CEM affecte toute la nature et pas seulement les humains. En fait, des effets négatifs ont été démontrés pour de nombreuses variétés de plantes et d'animaux. Même à de très faibles niveaux, les CEM peuvent perturber la capacité de navigation des oiseaux et des abeilles. Nombre d'études relient cet effet  au phénomène des oiseaux qui meurent après une collision avec une ligne à haute tension ou une tour de communication. Ces mêmes effets sur la navigation ont été liés au syndrome d'effondrement des colonies qui dévaste la population mondiale d'abeilles butineuses. Dans une étude, l'installation d'un seul téléphone mobile allumé  en face d'une ruche a conduit à la débâcle rapide et totale de toute la colonie. Et puis, une maladie mystérieuse affectant les arbres en Europe a été reliée aux ondes Wi-Fi dans l'environnement.
Comme je l'expliquerai plus loin, de nombreuses études scientifiques de grande qualité et revues par des pairs démontrent les conséquences très troublantes de l'exposition aux rayonnements EM dans les cas mentionnés plus haut ainsi que dans d'autres. Ces effets sont observables à des niveaux d'émission considérés comme complètement sécuritaires par la Federal Communications Commission (FCC), qui régit les émissions de CEM des téléphones cellulaires aux Etats-Unis, et d'autres agences de régulation..."


UN AUTRE LIVRE :




L'association de défense de l'environnement Robin des bois a publié le 4 mai l'"Atlas de la France toxique, tous les risques près de chez vous" aux éditions Arthaud. Amiante, déchets de guerre, marées noires, radioactivités, PCB, pesticides,.... Cet ouvrage dresse un inventaire des pollutions et des risques dans chaque région.
Les pollutions et les risques qui menacent la santé, l'environnement et la biodiversité sont multiples, souvent minorés et parfois même ignorés. Région par région, département par département et dans les plus grandes villes de France, cet Atlas, fondé sur des recherches historiques et les dernières actualités, informe, éclabousse et alerte. 36 cartes inédites dressent l'inventaire des plus grosses pollutions en France métropolitaine, mais également en Corse, aux Antilles, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.
"C'est un atlas violent mais réaliste, pédagogique. Il ne s'agit pas de lancer 36 cartes comme autant de pavés dans la mare, a prévenu Jacky Bonnemains. Il s'agit d'informer les lecteurs des risques qu'ils encourent et d'inciter le public, les riverains, les victimes à s'organiser pour interpeller les responsables" a expliqué Jacky Bonnemains, le président de l'association Robin des Bois, lors d'une interview pour France Info.
Dans cet Atlas de la France toxique, on découvre notamment :
- que la ville de Paris compte le plus de déchets radioactifs, provenant surtout des laboratoires médicaux.
- que des kilomètres de voiries parisiennes sont enrobés d'amiante : 836 000 m2 de voiries amiantées ont été identifiées, soit 39% des enrobés bitumineux de Paris intra-muros et du périphérique.
- que 152 sites sont pollués aux PCB dans le bassin de Seine-maritime.
- que Lyon est une des villes qui abrite le plus de sites pollués. On en dénombre 68, dont trois sont classés Seveso, autrement dit présentant des risques d'accidents majeurs.
- que les départements producteurs de champagne et de sauternes, de pommes de terre et de betteraves, sont les plus gros utilisateurs de pesticides cancérogènes. L'Atlas de Robin des Bois pointe du doigt la Gironde, la Somme ou encore le Pas-de-Calais.
- que les littoraux sont pollués par des déchets de guerre (cartouches, obus..) qui ont été jetés dans l'océan. "Les munitions rouillées libèrent des composés toxiques persistants, solubles dans l'eau" explique l'Atlas.
- que Marseille est la ville où la pollution aux particules fines est la plus importante (31,8 µg/m3), devant Lyon (29,5 µ/m3) et Paris (27 µ/m3).
A force de recenser, depuis trente et un ans, les atteintes à l'environnement, l'association Robins des Bois dresse un triste constat. " Quand on superpose la carte du bruit et de la pollution atmosphérique, on en ressort avec l'idée que la ville est un enfer, mais il y a aussi de multiples sites pollués à la campagne " explique l'association qui évoque les installations industrielles potentiellement dangereuses réparties dans l'Hexagone, les nombreux sites d'entreposage de déchets radioactifs ou encore les champs gorgés de pesticides.
"Atlas de la France toxique", Editions Arthaud, 18 euros.

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